Un McLeod à Tournus

Eh non, ce n’est pas une blague : si le McLeod que j’ai croisé l’autre jour n’est sans doute pas un immortel – enfin, notez que je ne lui ai pas demandé -, il n’en partage pas moins le célèbre patronyme et les origines. Croisé quelques minutes à l’improviste, il a eu la gentillesse de répondre à mes questions afin de mieux cerner les raisons de la présence de tant de résidents étrangers dans notre belle région Bourgogne.

Des écossais à Tournus

Mister McLeod et son épouse, originaires de Grande-Bretagne, vivent depuis neuf ans à proximité de Tournus, région qu’ils ont connue il y a maintenant une quinzaine d’années quand leur fils est venu vers chez nous pour ses études. Morceaux choisis de notre entrevue :

Qu’est-ce qui vous a séduits ici au point de vous y installer définitivement ?

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Preuve que la volonté de promouvoir le tourisme à Tournus ne date pas d’hier : une plaque émaillée offerte par Citroën (ca. 1930-1940), rue Mathivet.

Principalement, la beauté des paysages et la douceur du climat. Nous sommes d’abord venus séjourner régulièrement pour rendre visite à notre fils, avant de prendre la décision d’acheter pour nous implanter durablement.

À votre arrivée, vous a-t-il été facile de vous intégrer ?

Absolument. Nous parlons tous les deux français, ce qui a facilité les choses, mais la qualité de l’accueil nous a séduits également.

Qu’en est-il de vos éventuels amis d’outre-Manche : en avez-vous convaincu certains de vous rejoindre en Bourgogne ?

En fait, les amis anglophones que nous avons ici, nous les y avons rencontrés : ils étaient là avant nous ou sont arrivés après, mais non, à ce jour, aucun de nos amis « du pays » n’a encore franchi le pas.

En conclusion, cette « interview sur le pouce » ne fait qu’enfoncer le clou : comme beaucoup de tournusiens (et de bourguignons en général) le savent déjà, notre région attire de très nombreux étrangers, au point qu’un nombre non négligeable décide de venir vivre ici. Cela démontre que le bassin tournugeois n’est pas attractif uniquement en période estivale, et a de beaux arguments à faire valoir toute l’année. Un tourisme durable, en somme, qui ne demande qu’à être pérennisé et dynamisé par une économie locale plus vive et réactive.

Pas que d’écossais à Tournus

L’économie locale, nous en parlerons justement très prochainement, en évoquant avec les nouveaux commerçants eux-même les récentes et assez nombreuses ouvertures de magasins dans les rues Mathivet de la République, rues qui font nettement moins grise mine qu’il y a seulement deux ans.

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