L’enfer pour les végétariens réclame un nom français

Foto de ‘Cooking the Books‘ par Richard Finch

Dans un article du New York Times, je suis tombé sur le mot « turducken« . L’inventeur de ce mot a probablement voulu évoquer une image de « l’effet matryoshka ». Turducken s’avère être une recette de Thanksgiving comme une poupée russe : une dinde farcie au canard farcie au poulet. Je pensais justement à ce que nous appellerions ce plat en français (dincanlet? Canpoudin ? Dinde Matroush ?), quand j’ai réalisé que « Comment dirait-on ça ? » était une réflexion particulièrement française de ma part. Chez moi aux Pays-Bas, bien sûr, le plat resterait simplement non traduit. Que mange-t-on pour Noël ? Turducken !
Alors que je faisais défiler quelques photos de différents turduckens crus, cuits, complets et coupés , mon œil est tombé sur une image plutôt choquante. Il est en haut de cet article et est aussi un plat : le cockentrice. WTF ? Une viande médiévale, populaire à la cour des Tudors. Le cockentrice consiste en la partie supérieure du corps d’un porcelet, cousue à l’abdomen d’un poulet ou d’une dinde. Ou l’inverse. Un plat Frankensteinien qui, je pense, n’a pas de nom en français non plus.

C’est donc un beau défi. Comment appelle-t-on cette étrange chimère culinaire ?
Ma suggestion : le porplouc. Mais d’autres suggestions sont les bienvenues.

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