Archives de catégorie : Billets d’humour

La municipalité impose le costume pour attirer des touristes

Au début, on croit que c’est le premier avril, mais on est bien en juin! Et la lettre de la municipalité vient de tomber dans ma boite aux lettres. N’importe quoi, les nouvelles règles vestimentaires de la ville de Tournus, qui oblige les habitants de se mettre en costume médiévale. Ceux qui ne le feront pas, seront lourdement punis par des amendes qui peuvent monter jusqu’à €90! Je ne crois pas qu’ils peuvent nous obliger de nous déguiser en paysan, quand même. On a une certaine liberté quand même. Avec Boris Vian je dis: « Envoyez moi vos gendarmes, je les tirerai la langue! » Diou! @#$%^&* »!!!!!!1!!

A bas ce torchon symbolique d’un mouvement oppressif

Des groupes entiers de personnes qui devraient être considérées comme parfaitement capables de choisir leurs propres vêtements, sont obligés de porter un torchon totalement inutile qui symbolise leur religion. Je parle bien sûr de la cravate, accessoire obligatoire pour les hommes dans les milieux capitalistes.

Si vous interrogez les hommes qui portent une cravate, ils insisteront sur le fait qu’ils ont choisi la cravate de leur plein gré, en fermant aussi « de leur plein gré » le bouton supérieur de leur chemise. Qu’il pleuve ou qu’il vente, la cravate doit être portée, et ceux qui la portent boutonnent la chemise jusqu’au col. Si vous posez d’autres questions, vous obtiendrez des réponses telles que : « Ça a toujours été comme ça », « Je suis à l’aise avec ça » et « C’est une coutume dans notre entreprise ». La ligne droite entre la gorge et l’entrejambe est perçu par de nombreux hommes comme un bouclier contre le mauvais monde extérieur. Un symbole de leur statut avec lequel ils se conforment à leur religion et se sentent en sécurité dans un environnement commercial ou politique parfois hostile.

Pour ceux qui doutent encore de la coercition que subissent, par exemple, les hommes politiques s’ils décident de secouer le joug du chiffon de cou. Les renégats qui se présentent au travail en tenue décontractée, se font couper l’herbe sous le pied par leurs collègues, ainsi que par la presse et l’opinion publique sur Twitter et Facebook. Dans certains milieux capitalistes stricts, enlever la cravate est apparemment un faux pas impardonnable. Au sein du capitalisme, les portes se ferment aux hommes sans cravate.

Vous pourriez dire : « Chaque homme est certainement entièrement libre de décider s’il veut porter une cravate ou non ? ». Mais c’est justement ça. Ce choix semble superficiellement libre, mais il y a tout un système caché d’hommes et de patrons puissants qui rend le choix contre une cravate extrêmement compliqué, voire impossible. C’est un jeu de pouvoir, conçu pour opprimer l’homme. Après tout, les mêmes exigences ne sont pas formulées à l’égard des femmes, qui ne doivent même pas porter de chemise ou de veste. Et encore moins une cravate ! Inégalité et sexisme avec les hommes comme victimes.

Puisque les victimes ne peuvent apparemment pas échapper à la pression de leurs pairs et se sentent obligées de porter la cravate aussi bien à l’intérieur de leur entreprise qu’à l’extérieur dans la rue, je demande une interdiction nationale de la cravate. C’est possible, comme on le voit dans certains milieux alternatifs, où la cravate est considérée comme un symbole désuet de toxicité patriarchale. Je m’attends à ce que de grands groupes d’hommes descendent bientôt dans la rue pour jeter leurs cravates de manière démonstrative. Soutenons ces hommes et luttons pour la libération mondiale de la cravate, en commençant dans notre sénat.

Petite histoire étymologique sur le nom de Tournus

Parfois, on entend des gens parler de la ville de Tournúss. Ce ne sont jamais des habitants de Tournus qui disent ça, bien sûr, parce que ceux-là savent que c’est prononcé Tournú, sans S.

Mais savez-vous quel est l’origine du nom pour votre ville ? Probablement pas, car c’est un sujet plutôt évité à Tournus. Le nom vient de la légende que les gens d’ici étaient très peu brave. Continuer la lecture

Arbres tout neufs sur le Quai du Rugby

En se promenant vers la maison ‘La Folie’ , à la hauteur, ou bien en bas du Rugby, sur la pelouse, je viens d’apercevoir une poussée d’arbres qui n’était pas là la semaine dernière. Tout neuf! Ou huit, ou dix, je ne les ai pas compté. Ce sont des arbres de différentes sortes. D’après une détermination botanique intensive je peux conclure qu’il s’agit de:
• arbre moche avec des branches drôlement rugueuses;
• arbre avec des feuilles mortes;
• arbre sans tronc dont les branches poussent directement de la terre;
• arbre avec des branches qui ne savent pas vraiment dans quelle direction pousser;
• arbre avec l’air déprimé;
• tout petit arbre, mais ça peut aussi être un arbre enfant, un minuscule arbre géant, ou un Continuer la lecture

Démarchage téléphoNIQUE

Qui est-ce qui continue a m’appeler de Bretagne? Je ne les connais pas, mais il paraît qu’ils veulent m’aider à payer moins cher pour mes factures électriques. Ou, plus exact, ils veulent me vendre un autre contrat d’énergie. C’est gentil, mais si je leur dis que ça ne m’intéresse pas, pourquoi continuer de m’appeler? Tous. Les. Jours! Maintenant, quand je vois que c’est un Continuer la lecture

Dehors, les ordures !

Le confinement, c’est vivre à l’intérieur. Et à huis clos, on a amplement le temps pour s’énerver du comportement des autres. Pas surprenant qu’après un moment, les petits énervements s’entassent et suscitent l’enfer entre nos oreilles. Damnation aux autres, qui mettent leurs poubelles dans la rue quand bien leur semble, font chier leurs canins sans ramasser, font du bruit, s’approchent trop, ne portent pas leurs masques ou bien ne rentrent pas le pif et – comble de malheur – jètent des masques par terre, comme témoin muet de leur impolitesse.

Qu’est-ce qu’on peut faire?

On n’ose rien dire pour ne pas être considéré comme vieux con, ‘boomer’ détaché de la vie Continuer la lecture

Drôle de semaine à Tournus

D’ailleurs…

Qu’est-ce que vous en pensez, vous, de notre temps? D’un côté on est calme, y’a pas de passage sauf le repassage, y’a pas de bruit sauf les bruits qui courent, on sèche les classes et les ailes, mais pas les portes. Voici une petite compilations de choses v(éc)ues cette semaine. Rien d’importent. Même pas amusent. Juste un peu de divertissemant.

En me promenant en ville, je vois que le magasin ‘Entre Madeleine et Philibert’ récemment ouvert, est moins essentiel que M. Arnaud Montebourg a voulu nous faire croire en l’ouvrant. Du coup, c’est fermé et la propriétaire Sophie Ramelet nous le fait savoir ‘fermement’ avec un sentiment de sarcasme aigre-doux.
Quand on avance un peu vers la Saône, on peut voir cet énorme Bounty, une surprise tropique enrobé de chocolat qui passe sous le pont si rien n’était.


Juste à côté, on peut admirer ce majestueux cormoran qui sèche ses plumes entre soleil et vent.

D’ailleurs, parlant de séchage

… faudrait bien que le propriétaire de cette maison Rue du docteur Privey regarde un peu qu’est ce qui provoque la fuite incessante sous sa porte, avant que sa pourrisse pour de bien. Il y  un petit marécage qui se forme, là.
En retournant, j’aurai aimé de mettre mes pantoufles, mais ce sont des produits également non-essentiels, comme on voit ici, chez Auchan Simply. Et je me demande: « Si quelqu’un a VRAIMENT besoin de pantoufles, qu’est-ce qu’il ou elle fait? Je vous laisse deviner la réponse, qui commence par ‘A’ et finit par ‘mazone’.

 

L’enfer pour les végétariens réclame un nom français

Foto de ‘Cooking the Books‘ par Richard Finch

Dans un article du New York Times, je suis tombé sur le mot « turducken« . L’inventeur de ce mot a probablement voulu évoquer une image de « l’effet matryoshka ». Turducken s’avère être une recette de Thanksgiving comme une poupée russe : une dinde farcie au canard farcie au poulet. Je pensais justement à ce que nous appellerions ce plat en français (dincanlet? Continuer la lecture

Vous voulez un scan numérique de mon sphincter?

Ça y est, je suis énervé. Je viens d’essayer de m’inscrire pour recevoir une carte magnétique qui donne accès à la déchetterie de Tournus. L’idée en soi de rendre obligatoire une carte ne me choque pas. Par contre,  la façon de faire m’agace beaucoup.

D’abord, en arrivant sur la page dédiée du site de la ComCom, on doit vraiment chercher pour trouver l’accès au formulaire. Au lieu de mettre un joli bouton bien gras au début, le lien vers le formulaire d’inscription est caché en bas de la page dans un gris/vert clair. Continuer la lecture

Le prix du vert

Pour être honnête, les fleurs et les plantes, même la nature en général, je m’en bats les coquelicots. Comme chacun, j’aime bien les champs de tulipes en printemps, mais je n’irai pas me promener en forêt pour le simple plaisir d’admirer des trucs verts. Par contre, ce qui me fait beaucoup plaisir, c’est de voir mon épouse heureuse. Ça ajoute un certain je ne sais quoi à la vie. Alors si elle s’offre des fleurs ou des plantes et si ça la rend contente, mon cœur jaillit comme une pousse de mauvaise herbe entre deux pavés (oui, je suis un pauv’ romantique, tuez moi). Continuer la lecture

Ils étaient trop…

Le livre de Agathe Chistie qui en Angleterre depuis l’an 1985 était intitulé « And then there were none » (Et puis il n’y en avait point) en France portait encore le nom historique « Dix petits nègres ». Quand on a rectifié ça, tous les blancs et les blanches de l’hexagone se sont rués contre cette « décision symptomatique d’un écrasement de l’opinion dissidente ». On dit: « meurtre de la liberté d’expression« , « falsification de l’histoire » et « quand on commence à tuer les mots, on finit toujours par tuer les hommes« .

Oh-la-la… C’est quand même grave, ça. Mais d’où vient cette indignation générale? On ne l’entend jamais quand – par exemple – les traducteurs Français décident de changer des noms de livres ‘historiques’ sans qu’il y ait une connotation raciste.

Par exemple le titre du livre ‘Wuthering Heights’, par Emily Brontë, a connu pas mal de changements dans le temps: Continuer la lecture

La forme féminine

Non, non je ne veux pas parler des corps, mais des mots. N’étant pas né Français, parfois je reste muet devant la question: « C’est quoi la forme féminine de cette profession? »

Un fermier, une fermière : facile. Agriculteur, agricultrice : logique. Facteur, factrice, ça colle. Et heureusement il y a aussi plein de noms de professions qui finissent par ‘e’, ce qui nous facilite la tâche. Un pilote, une pilote. Un/une journaliste. Un/une vétérinaire.

Mais du moment que  l’activité devient plus prestigieux ou du moment qu’il s’agit d’une profession présumée ‘masculine’, ça devient merdique.

Une femme médecin, est elle médecine? Le docteur travaille-t-il avec sa collègue, la doctrice? Ou doit-on dire ‘docteuse’ ? OK, chirurgien/chirurgienne, ça marche. Mais peut-on parler de sapeuses-pompières et les nageuses-sauveteuses? Ça semble presque ridicule.

Et une personne avec un vagin qui conduit une limousine (limousin ?) est elle chauffrice (réf. agricultrice) ou une chauffeuse?

Alors, messieurs et surtout mesdames, si un jour vous m’entendez massacrer votre profession en la féminisant de manière étrangère, excusez-moi. Je suis un immigré.

La publicité comme il ne faut pas la faire

Je travaille dans la pub. J’écris les textes. Parfois les gens disent: « C’est que des mensonges » et j’essaye d’expliquer que justement, non, il faut être véridique dans les explication et ne pas (trop) exagérer car cela nuit à l’image à la durée. C’est pour cela que ça m’énerve sans bout quand des marques essayent de nous tricher avec leur offre. Hier, j’ai trouvé un exemple flagrant. Chez le leader du marché d’hébergement internet et de vente de noms de domaines: OVH. Ils devraient être plus malin que ça, mais non.
Voici l’offre que je regardais pour augmenter l’espace de stockage pour plusieurs de mes sites, hébergés chez eux. Il y a de différents ‘packages’, et celui ci m’intéressait:
Bien sûr, le « 9,99 » déjà. c’est d’un enfantilité exemplaire. Les gens ne sont pas fous. En plus, avec tous ces neufs, ça semble presque plus qu’un petit 10€ bien rond!

Bon, j’ai compris. C’est €10. Et je me dis: « Ah, 10€ par mois, c’est €120 par année. Ça va encore. »
Et tout suite après je m’aperçois… « Oh, non, c’est HT, alors il faut compter €11,99. »
Et ensuite: « Ah zut ! Les €11,99, ce n’est que pour les premiers trois mois. Après, il faut payer €24,99 par mois. Alors, c’est 3×10 + 9×25 = €255,- »
Puis: « Merde, les €25, c’est hors tax! Donc ça monte à 30! Finalement, on paye 3×10 + 9×30 = €300.- au lieu des €120,- calculé au premier vu. »

Bien sûr, il y a pas de vrais mensonges dans cette pub. Mais je ressens quand même une émotion de déception. Aux Pays-Bas on dit: « Faire quelqu’un plaisir avec un piaf mort. » Un cadeau qui semble bien au premier vu, mais, regardé de plus près, n’est pas si fantastique du tout.

Pour le reste, je suis assez content avec OVH et leur service client, alors tou ça ne me fera pas changer de hébergeur. Mais en même temps, je me suis dit qu’au lieu de rajouter de l’argent pour avoir plus de place pour mes sites, je me dérouillera avec des sauvegardes moins fréquents pour les sites ‘statiques’ et je ferai des sites moins megabytivore pour avoir plus de place sur mon serveur.

Conclusion: je trouve ça indigne pour une grosse boite comme OVH, d’utiliser des techniques marketing genre ‘marchand de tapis’. Si un de ses jours, par hazard, vous croiserez leur Directrice Marketing , vous le la direz de ma part.

L’Effet des Masques (après ‘Effet de Masse’ de Maëlle et Calogero)

Voici une petite alerte pour le déconfinement, entièrement dans le style de Tournus. Une chanson connu d’une fameuse Tournusienne, chanté par un Tournusien immigré.

Puisque Maëlle est une chanteuse d’un niveau bien trop élevé pour un amateur comme moi, j’ai pris la partie la plus facile. Si quelqu’un veut faire la chanson totale, je vous laisse j’honneur… Continuer la lecture

Aubaine pour les vieux contents*

Quand on devient vieux, après un certain age, on commence à râler. C’est automatique. On n’y peut rien. On devient un vieux râleur. Ou râleuse. C’est dans l’ordre des choses.
À la campagne, on râle sur le temps. Sur les vaches et les coqs qui font du bruit. Les tontons qui ne tondent pas assez souvent. Le tonton qui tond trop souvent. En ville, on râle sur les crottes de chien, et les jeunes qui font du bruit avec leur ‘musique (si on peut appeler ça musique!), qui boivent de l’alcool sur les quais, mettent le bordel partout et ne respectent RIEN. Je vous dis RIEN, monsieur! Non, mais, Diou !
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Chez nous, ça bosse comme des fous !

Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, mais Tournus semble être transformé en un grand chantier. Il y a des nids de fourgons un peu partout, mais surtout le long de la nationale, où le nouvel hôtel Des Sept Fontaines prend forme sous nos yeux et où depuis peu le fameux Restaurant Greuze a démoli un partie de leur bâtiment pour en refaire tout neuf. Quand on regarde les photos, je crois qu’ils font mettre la cuisine côté rue, avec une fenêtre pour qu’on Continuer la lecture

Zut, encore moins pour se plaindre!

Vous vous rappelez, au début de l’hiver? Plein de monde se plaignait au sujet des trous dans la rue devant le Restaurant Le Fénelon. Des anciens élus bousculaient pour en dire leur mot négatif et bien que l’équipe municipale n’y était pour rien, l’opinion publique virait autour du fameux cri de cœur:

« MAIS QUE FAIT LA VILLE! »

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Dépot de permis de construire pour la salle multifonctionelle

Finalement, ça commence!

Après 6 mois de procédure de mise en concurrence par concours pour retenir le cabinet chargé du projet, puis 9 mois de travail et de concertation pour définir un projet adapté aux attentes des tournusiens et des acteurs du territoire, c’est une étape essentielle de la création de la future salle multifonctionnelle qui vient d’être franchie par la ville de Tournus. Continuer la lecture