Rue du Docteur Privey, un lieu qui crie restauration

Nous habitons Rue du Docteur Privey, un des artères qui mènent de la nationale N6 au centre de Tournus. Une rue qui passe entre l’Hôtel et restaurant étoilé ‘Le Rempart‘ et l’ancien l’entrée de l’Hôtel du Sauvage. Sur la photo dessous on voit l’entrée de la rue. À droit derrière le mur en pierre  se trouve toujours cet hôtel, mais maintenant les clients du Sauvage y accèdent surtout au parking souterrain.

Depuis peu (après un terrible accident) les autorités ont changé les possibilités d’entrer dans la Rue du Docteur Privey. Pour ceux qui arrivent en ville du côté Nord il est interdit de tourner à gauche après le Rempart. C’est logique, parce qu’il y a beaucoup de circulation et on se trompe facilement avec les priorités.

Art et gastronomie

Dans la rue on trouve plusieurs galeries d’art, dont un qui est souvent fermé (visite que sur rendez vous). Un autre occupe l’ancien forge et en a pris le nom et en bas il y a une spécialiste de ‘patchwork’ artistique qui vend aussi des œuvres d’art en céramique. Nous aussi, nous venons d’ouvrir notre galerie, avec un choix d’art contemporain assez éclectique.

Mention spécial mérite le restaurant Le Bourgogne, où le chef fait de la magique avec des repas traditionnels, tel que le Poulet de Bresse, la tête de veau et les grenouilles. Un restaurant ‘populaire’ dans tous les sens du mot, alors réservation bien en avance conseillée!

Aspect hétérogène

Ce qui frappe dans cette rue, c’est que la qualité des bâtiments est très hétérogène. Il y en a qui sont en très bon état, vieux mais visiblement bien entretenu ou restauré. Collé à ces superbes monuments, on voit des maisons carrément insalubres. Mal entretenu, avec des vitrines sales et des façades qui s’écroulent. Ceci donne à cette rue un aspect, je dirais, ‘précaire’. On a l’impression que à tout moment ça pourrait tomber vers une côté ou vers l’autre.

Restauration Rue du Docteur Privey

Ce serait bien si la municipalité venait donner un bon coup de main (financier ou autre) pour nettoyer les façades. Il y a même des bâtiments très intéressants qui mériteraient d’être racheté par la ville pour être aménagé en bureaux ou en appartements. Il parait que le conseil a trouvé moyen de baisser le prix d’un grand projet aux franges de la ville avec plusieurs centaines de milliers d’euros. Pourquoi pas plutôt les investir dans le centre, ou vivent et travaillent  les citoyens qui font vivre Tournus? Car quand on se tait pour un moment et on écoute bien dans la Rue du Docteur Privey, on entend murmurer les murs: « On est dans une ville de restaurateurs… alors restaurez-nous! »