Des soucies au paradis

La toit d’une des maisons dans la Rue du docteur Privey a effondré il y a un mois, juste pendant la période où la maison était en train de se vendre. Le compromis est signé, je crois.

Ancien magasin de jouets, elle était habitée par une vieille dame qui n’a jamais eu l’argent pour l’entretenir et qui a passé ses derniers jours dans une situation assez misérable, avec des fuites partout. Sur Google Streetview on voit ses linges pendre de la fenêtre de la cuisine.

C’est une belle maison, grande surface, en L, avec une entrée dans la Rue du Puits, un jardin assez profond et un grand potentiel pour aménagement. Et pas chère. Mais sans toit, une maison se dévalue rapidement. Cette nuit, avec les grandes pluies, le mur du pignon a pris l’eau et a en partie tombé dans la rue. Malheureusement, les barrières de la ville qui protégeaient le trottoir ont été enlevées ou poussées par des passants et quelqu’un a garé sa voiture juste là. Alors la voiture a pris des pierres et il y a pas mal de dégâts.

 

La municipalité a remis les barrières, mais visiblement le propriétaire de la voiture n’est pas encore venu pour réclamer son véhicule endommagé. Ce qui fait pour une image assez bizarre avec la voiture a l’intérieure de la zône protégée.

Chez nous, on dit: « Quand le veau est noyé, on bloque la fosse. »

Une réflexion sur « Des soucies au paradis »

  1. Clotaire

    J’adore votre expression…
    Chez nous on dit : « C’est pas quand on à fait dans sa culotte, qu’il faut baisser son slip », c’est dans le même esprit.

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