Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, mais Tournus semble être transformé en un grand chantier. Il y a des nids de fourgons un peu partout, mais surtout le long de la nationale, où le nouvel hôtel Des Sept Fontaines prend forme sous nos yeux et où depuis peu le fameux Restaurant Greuze a démoli un partie de leur bâtiment pour en refaire tout neuf. Quand on regarde les photos, je crois qu’ils font mettre la cuisine côté rue, avec une fenêtre pour qu’on puisse voir travailler les grands chefs étoilés. Je ne sais pas si c’est vrai, mais vu les tuyaux de gaz qui poussent du béton, on a prévu le placement des pianos en vu de trottoir. Je vous montre:
Mais là… surprise! Pendant que je suis en train de faire les photos dessus un vieux Tournusien m’accoste et me pose la question suivante: « Vous avez demandé la permission des propriétaires pour faire des photos de leur bâtiment? » Étant dans le domaine publique avec le but d’écrire un article sur la croissance de Tournus, ça m’est jamais venu à l’esprit. Il parait que ce monsieur n’apprécie pas du tout mon blog et les articles parfois un peu caustiques.
J’essaye d’écrire mes articles avec un clin d’œil mais le monsieur est pas du tout d’accord. « Vous dites ce que vous voulez sur votre site, et c’est mauvais pour la réputation de la ville », me dit-il. Quand j’essaye d’expliquer que je donne mon opinion sur les actualités, parfois positif et parfois critique, il se plaint que tout le monde peut lire mon blog. « Vous n’écrivez n’importe quoi. Si tout le monde fera ça, qu’est-ce que cela fera, hein? »
J’avoue que si tout le monde commence à donner son avis sur tout ce qui se passe, sur des blogs, Facebook et Twitter, on vivrait presque dans le 21e siècle. Faut pas vouloir ça. Ensuite le monsieur me sort qu’il est à Tournus depuis 30 ans et moi seulement 2 ans. Et en plus : « Vous n’êtes même pas Français! »
C’est vrai. Diantre. Je ne suis pas français. Par contre, malgré mon statut d’immigré, je continuerai à écrire exactement ce que je pense sur ce blog.
Désolé (pas vraiment).
ou va se cacher le fantasme du « privé »
du grand n’importe quoi!!!