Vous l’aviez déjà vu? La vidéo de promotion réalisée par le Service Communication de la Ville de Tournus? Pas moi. Et c’est dommage, car elle est assez bien faite. Cette vidéo mérite un grand public, alors partageons!
Vous l’aviez déjà vu? La vidéo de promotion réalisée par le Service Communication de la Ville de Tournus? Pas moi. Et c’est dommage, car elle est assez bien faite. Cette vidéo mérite un grand public, alors partageons!
Ah !!! Comment dire mon sentiment ?
Soit je m’adresse à des ruraux, soit à des citoyens français, : que choisir pour mon commentaire ?
Allez ! Comme j’aime toujours ma ville, que je suis modeste (ça ne mange pas de pain), génial (si non qui me le dira…) et pénible (plus la peine de me le dire du coup) et que je connais un peu ce genre de communication, je vais me permettre de critiquer l’ensemble en m’adressant aux citoyens plus qu’aux locaux (dont je suis aussi, bien sûr).
Je vais faire une critique constructive, aussi, pas juste dire : c’est cher, c’est moche, ça sert à rien. Je ne la ferai pas pour agacer, mais parce que je suis persuadé que Tournus mérite un traitement de qualité nationale pour chaque facette de ses activités et de sa personnalité.
Tournus mérite un traitement professionnelle aussi, de niveau nationale et même internationale et non pas, comme je le vois depuis que j’y suis, de façon locale, exclusive, personnelle et tellement trop artisanalement rurale (ô, j’aime la ruralité je vous rassure mais pas quand il s’agit de placer la qualité en évidence : vous proposez une vache à la célébrité, allez-vous montrer le champ et les bouses ou bien allez-vous monter au salon de l’agriculture ?)
Et croyez-moi, faire du « pro » de qualité coûte toujours moins cher que du banal, d’abord parce que les outils de traitement « pro » se trouvent aujourd’hui partout, ensuite parce que la technologie étant disponible partout, ses utilisateurs (pourvu qu’ils sachent se fonder dans une équipe) savent produire le meilleur. Enfin, parce que le banal ne sert à rien sinon à dépenser des sous pour rien.
Donc ; Cette vidéo est tout à fait à l’image de la ville : l’image manque de contraste, elle manque de saturation et de température (qualité des couleurs), son rythme est lent et confirme ce que le grand Jules (qui parlait de notre fleuve la Saône) disait : « son cours… est si paisible que l’œil ne peut en distinguer la direction. » (cf. De Bello Gallico L-I 1.12)
Quant au final : « Tournus et bel et bien la ville aux deux visages ».
La réflexion qui suit est faite pour aider : ce genre de final doit être précédé d’une démonstration de chaque visage dénombré (ici, deux), de façon très évidente. Hors, on parle de ceci et cela (suis paresseux donc je ne reprends pas tout), de un, deux, trois, etc., de plusieurs visages pas de deux.
Hors, lorsqu’on visionne un film promotionnel, et les professionnels de la Com le savent (ou devraient le savoir), l’ensemble du film aussi structuré dans sa diversité soit-il ne doit jamais se finir par une question sans réponse… De quels visages parle-t-on ? De celui tourné vers l’industrie passée, celui qui est tourné vers l’agriculture périphérique, du visage citadin, du visage commerçant, de celui qui reflète la Saône, du touristique, etc.
J’avais appris, autrefois, et je ne suis pas encore vieux (lol comme dise les jeunes), que pour réaliser un objet promotionnel, en sachant qu’on a une enveloppe toujours trop limitée, on définit d’abord et avant tout sa destination, son but !
On ne fait rien pour soit (sauf la critique stérile)
On sélectionne bien sûr et en même temps, la particularité du sujet qu’on veut proposer ; On l’analyse sur divers niveaux (ce qui peut être fait très vite), on retient ce qui est spécifique et particulier et on réfléchit aux moyens de porter le message désiré (autrement dit, on définit l’image du sujet à traiter son support et ses caractéristiques). Ensuite on écrit le scénario sans s’occuper des moyens techniques nécessaires.
On adapte ensuite le projet aux moyens matériels (c’est en réalité beaucoup plus rapide que de revenir sempiternellement sur les moyens qu’on n’a pas !)
Lorsque l’un ou plusieurs de ces moments très résumés sont ignorés, on obtient des résultats qui satisfont peut-être les egos locaux, mais certainement pas l’image qu’on a ou qu’on aimerait avoir de Tournus.
Ah Tournus, j’aimerais tant te voir devenir Chef-Lieu de la Saône, par exemple ! (c’est un projet assez considérable pas si onéreux que ça, mais Tournus en a –t-elle la stature ?).
Allez, sans se la péter, si on essayait de voir, de considérer, de projeter Tournus, Chef-Lieu de Canton (même pas d’Arrondissement) de Saône et Loire comme une ville Bourguignonne, Française, Européenne même ? Et sin on traitait chaque projet en fonction de cette mesure ?
N’en sortirions nous pas tous augmentés ?
Je vous le demande.