Ce qui va et ce qui ne va pas à Tournus

cropped-cropped-tournus-wv-public11.jpegNous habitons à Tournus depuis presque un an maintenant. Ça nous plaît beaucoup, car c’est une petite ville à taille humaine, avec pas mal de commerces et services. En plus, on a des amis dans le coin, et notre appartement au Quai Georges Bardin (en face du restaurant ‘Le Parisien’) est beaucoup plus facile à visiter à l’improviste que notre maison principale, un peu perdue à Ménetreuil. Puis, il y a la gare, où notre fille prend le train pour Chalon, l’école de danse est à deux pas et notre fils peut aller voir ses nombreux amis à pied.

Par contre, il y a des développements à Tournus qui me font un peu peur. Je vois de plus en plus de magasins dans le centre fermer leurs portes et les commerçants me disent qu’il n’est pas facile de tenir le coup. Des étalages vides ne donnent pas envie d’aller faire du ‘shopping’, surtout parce que de plus en plus de commerces sont pris par des prestataires dont on n’a pas besoin sur le niveau quotidien. Comme des agences d’assurance, des agents immobiliers, des opticiens et des banques. Et maintenant eux aussi, commencent à fermer. Ça s’arrête où? Il risque d’arriver un ‘point sans retour’, quand l’attraction des magasins restant ne suffira plus pour faire venir assez de monde pour alimenter les affaires de tous.

En même temps, on voit des petits points de lumière. Sur La Place Lacrételle, la Cave de St. Valérien est une entreprise de standing, ainsi que le chocolatier Lathuilière et  le boucher Tournusienne spécialiste de jambon. La librairie et la presse semblent toujours avoir pas mal de monde, comme d’ailleurs le fleuriste Amsterdam. Et bien sûr Rebillard, avec son assortiment incontournable. Ces commerces plus forts, réussiront-ils a soutenir et même faire revivre le centre?

Je crois qu’il faut donner un nouveau souffle au centre de Tournus. On a besoin d’inspiration, de nouvelles idées. Mais quoi? WIFI gratuit pour tout le monde? Des subventions pour des magasins de spécialités Bourguignonnes (on est une ville gourmande, avec quatre restaurants étoilés)? Faire beaucoup plus de pub? Pourquoi Cluny, une ville qui vend une abbaye qui n’existe même plus, est plus connue que Tournus? Quels sont vos idées? Vos solutions? Ajoutez votre commentaire dessous, sans hésitation, en toute créativité.

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