Quand j’étais guide touristique et plus tard agent immobilier, les pigeons, c’étaient les touristes et les acquéreurs. On les voyait venir avec plaisir, prêts à les plumer. Aujourd’hui, au Palais de Justice, on a parlé des vrais pigeons, ces rats volants qui ont descendu sur Tournus comme un fléau biblique, pour nous embêter et pour chasser les touristes et les acquéreurs de maisons.
Ce soir, pendant le réunion publique sur la cohabitation avec les pigeons à Tournus, le conseiller municipal de la propreté, Laurent Comte, nous a appris pas mal de choses. Par exemple, il nous a instruit sur les ‘fientes’. Je ne connaissait pas ce mot. Alors, les ‘fientes’, il paraît que comme des excréments et les selles, c’est de la vraie merde. Et chaque pigeon en produit pas moins de 12 kilos par an. Avec les 1300 colomboformes qui surpeuplent Tournus, ça fair vite 3.6 tonnes de guano (selles excrémentaires avaires) par an. Riche an azotes et bon engrais pour les jardins bio, certes, mais sur les pavés ça ne sert a pas grande chose.
Alors quoi faire contre les pigeons?
Laurent a expliqué qu’il y a plusieurs actions. D’abord faut pas les donner à manger, c’est une évidence. Ensuite faut éviter qu’ils fassent des nids en fermant toutes les ouvertures dans les greniers et sous les toits. Et en plus,les services techniques vont construire un pigeonnier pour les concentrer et pour infertiliser les œufs en les secouant.
Bon, je laisse parler quelques slides de la présentation que Laurent nous a donné ce soir. Comme ça, vous savez presque tout:
Ces piques anti-pigeons sont distribués gratuitement par la municipalité. Faut simplement aller les chercher aux services techniques Rue de Plottes. Après avoir mesuré la longueur dont vous avez besoin, bien sûr. Pour les poser, faut se débrouiller.
Salle bien remplie de citoyens ornitophobes perturbés.
Se reproduit SIX fois par année, avec deux œufs à la ponte.
Ça fait douze pigeonnerettaux par an!
Par contre, Mimi à des idées pour les pigeons…