7. « Si jamais le Mâconnais Tournugeois prononçait un avis défavorable à l’installation d’ITALA, le gérant « aura le temps de se retourner ». Suffisamment en tout cas pour que l’échéance de son départ soit repoussée à fin 2019-début 2020. » Dit Thomas Borjon dans le Journal d’aujourd’hui (version abonnées).
Ce qui s’est passé
- La communauté de communes permet l’installation d’Itala (pressé d’ouvrir avant les fêtes) avec une convention d’occupation pour 2 mois, en attendant une décision définitive.
- Le jour de l’ouverture (12/12), Cathrine Gabrelle (présidente de la ComCom) et Christophe Ravot (vice-président) lui disent que la décision est défavorable et qu’il devra repartir après le 31/12.
- Le 14/12 le commerçant reçoit une lettre qui confirme la résiliation du bail
- Tout le monde s’excite.
- Mardi 18/12, le conseil municipal est d’avis que le commerçant devrait pouvoir rester.
- Les élus communautaires expliquent que la lettre avec la résiliation du bail ne veut pas dire qu’il sera mis dehors.
- (voir dessus)
La présidente explique
Pendant le conseil communautaire de ce jeudi, Mme Gabrelle a bien reconnu que le maire de Tournus Bertrand Veau et son adjoint Julien Farama n’étaient pas au courant du bail qu’elle a signé avec Damien Douhay, ni de la rupture du bail, une décision qu’elle a prise seule.
Dans le journal, Mme Gabrelle dit que le dossier « s’est envenimé quand des commerçants ont dit que ça allait à l’encontre de la revitalisation du centre-ville. » ‘Des commerçants’? Ça me surprend, parce que dans les commentaires en dessous de mon dernier article je ne vois que de messages de soutien d’autres commerçants.
Dans un article sur Facebook, Damien Douhay donne plus d’informations sur ce sujet (dans le cadre rouge):
Je trouve ça honteux. Moi aussi, j’aurais préféré qu’Itala trouve un local en centre-ville, où les autres commerces profiteraient de sa présence. Mais je n’irai pas dire à la ComCom qu’il faut le refermer. Mais ce qui me surprend aussi, c’est que, à la moindre opposition, la présidente revienne sur une décision. Elle signe un bail, quatre commerçants viennent la voir et elle décide la résiliation?
Tournus n’y est pour rien
De toute façon, quand la ComCom a essayé de mettre la responsabilité de cette embrouille sur l’équipe municipale de Tournus, qui serait contre le projet, c’était totalement faux. Toute cette histoire s’est passée entièrement hors de l’influence des élus municipaux, sous responsabilité de la ComCom, qui a signé le bail, ensuite résilié le bail et finalement décidé de n’encore rien decider concernant le bail. Tout ça sans aucune concertation avec les décideurs de l’équipe municipale de Tournus.
ET ITALA?
Finalement c’est toujours le commerçant qui est dans le stress de ne pas savoir ce que va devenir son magasin. Parce que même si on sait qu’on peut rester une année, c’est difficile de construire un business sur un bail précaire qui permet de vous mettre dehors à tout moment. Alors, pour lui donner une bonne saison de fêtes après tout…
Faites vos achats de Noël chez ITALA
Allez tous et toutes chercher quelques cadeaux de Noël chez ITALA, pour ensuite descendre en ville pour vos autres achats.
Mise à jour dans le JSL du 22/12:
« quelques semaines supplémentaires »… Damien ne peut pas encore dormir tranquille.
Ne vous laissez pas abuser par les propos tenus par la Comcom. Elu moi-même, je peux vous dire que la semaine dernière sa Présidente a fait le tour de quelques commerces en affirmant que c ‘est à la demande de la municipalité Tournusienne que ce projet devait avorté ! Vous connaissez la finalité de l histoire en ayant depuis conversé longuement avec le Maire…Hier soir en Comcom cette fois-ci, c’était la Présidente des commerçants qui était visée, alors que jamais cette association n ‘est intervenue contre vous dans ce projet. Ces propos émanant de Me Gabrelle à l ‘encontre de la Présidente de l association ont par ailleurs été fermement démentis par le Maire de Tournus qui s’était auparavant longuement entretenu avec Me Joly. Ceux ci sont d’une totale ineptie et peuvent relever par ailleurs d’une plainte en diffamation. Vous savez bien que le mécontentement d ‘un ou deux commerces à votre encontre n ‘a cependant aucune valeur juridique légitimée en tant que telle pour arriver à la fermeture d’un commerce. Au demeurant, vitesse et précipitation ont été confondues par cette élue qui aujourd’hui peine véritablement à justifier son attitude sur cet épineux sujet. Peut on parler d’incompétence et de mauvaise foi à son égard ? Personnellement, la réponse est oui.
Merci pour votre commentaire. Je suppose que vos mots sont adressés à Damien, propriétaire de ITALA? Dans ce cas, vaut peut-être mieux lui adresser directement sur sa page Facebook: https://www.facebook.com/ITALA-Boutique-317028612246673/